Lundi, une femme, âgée de 44 ans, a été retrouvée par sa mère, inanimée, dans son logement, à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, après avoir avalé des médicaments.
A ses côtés, le corps sans vie de sa fillette de 8 ans.
Une enfant qui souffrait de handicaps moteur et cérébral, et qui avait été étranglée par sa mère, après avoir été droguée.
Selon Hervé Pavy, le procureur de la République de Rennes, juste avant d’être transportée à l’hôpital, la mère « a dit spontanément que c’est elle qui, la veille au soir, avait drogué son enfant avec un comprimé ou deux de neuroleptique, et avec une écharpe l’avait étranglée ».
L’autopsie du corps de la victime, pratiquée ce mardi, a confirmé la version de cette mère, précise LCI/TF1 News.
Le magistrat a indiqué qu’il s’agissait d’un « drame du désespoir, voire même de la désespérance ».
Une mère de famille qui sera entendue par les enquêteurs, dans quelques jours, à sa sortie de l’hôpital.
A la naissance de sa fille, cette mère avait démissionné de son poste d’employée de banque pour s’occuper seule de son enfant.
Le père de la fillette les ayant abandonnées.
Le procureur de la République a précise que l’acte de cette mère pouvait être « qualifié d’assassinat, mais aussi d’acte de désespérance ».
Un magistrat qui a ajouté que cette maman était « à bout, son enfant pleurait tout le temps ».
Une maman qui avait quitté la région parisienne, il y a deux mois, pour s’installer en Bretagne, car elle avait imaginé que « la vie serait plus facile ».
Soutenue par la mairie de Saint-Malo, elle avait effectué de nombreuses démarches pour trouver des solutions d’aide.
Selon la grand-mère de la fillette, une place en institut médico-légal avait « était retenue et était offerte à l’enfant lundi ».